Victor et la dent perdue

Auteur / Autrice

Alain M. Bergeron

Illustrateur / Illustratrice

Fil et Julie

Éditions

Hurtubise

ISBN

978-2-896472-31-4

  • Construire des phrases
  • Grammaire classique du récit
  • Inférer
  • Prononcer des sons
  • Raconter
  • S’éveiller à l’écrit
  • Conscience de l’écrit
  • Éléments grammaticaux
  • Fricatives
  • Inférences complexes
  • Inférences simples
  • Langage littéraire
  • Accord des verbes
  • Causalité
  • f/v
  • Personnes
  • Prédictions
  • Pronoms personnels
  • Résolution de problème
  • Elle
  • Je
  • Temps de verbe
  • Passé composé

La fée des dents, plombière en herbe?

Après avoir tant attendu ce moment, voilà que Victor vient enfin de perdre sa toute première dent de lait. HOURRA!!! Excité à l’idée que la fée des dents vienne chercher sa petite incisive pendant la nuit, Victor tient tout de même à d’abord bien la nettoyer avant de la glisser sous son oreiller. Il s’installe donc au-dessus du lavabo et…désespoir! La dent tombe dans le tuyau! Victor essaie de la sortir de là avec la petite pince à épiler de maman…mais il l’échappe elle aussi au fond du trou! Aïe, aië, aïe, ça va mal! Comment la fée des dents arrivera-t-elle à récupérer la dent? Acceptera-t-elle de laisser quand même une jolie pièce à Victor? Sous les conseils de maman, le garçon écrit une lettre explicative à la fée des dents, qu’il dépose ensuite sous son oreiller en se croisant bien les doigts. Or, pendant la nuit, Victor émerge en sursaut d’un affreux cauchemar. Il entend du bruit qui provient de la salle de bains. Il s’approche. La porte est entrouverte. Victor arrive tout de même à en voir assez: deux jambes étendues sur le sol, les portes sous le lavabo qui sont ouvertes, le coffre à outils de maman…la fée des dents! Elle aurait donc lu le message de Victor et s’affairerait maintenant à récupérer la dent. Fébrile, Victor retourne au lit, soulève son oreiller et constate: la lettre a bel et bien disparu! Au petit matin, le garçon s’empresse de regarder de nouveau sous l’oreiller et…oh! une belle pièce de monnaie! Victor court raconter sa folle aventure à maman, qui est encore au lit. Étrange, maman a l’air bien fatiguée ce matin. Ses mains sont sales, son coffre à outils est déposé à côté du lit. Victor comprend tout maintenant…c’est bien sûr la fée des dents qui a oublié de ranger le coffre! «Maman, s’il te plaît, ne la gronde pas…»

On le déguste pour :

  • son intrigue, qui tient l’enfant en haleine jusqu’à la toute fin. La fée des dents arrivera-t-elle, oui ou non, à récupérer la dent fugueuse? Victor aura-t-il la chance de recevoir cette belle pièce depuis si longtemps convoitée? Arrivera-t-on à lever le voile sur ce personnage mystère s’étant affairé dans la salle de bains au beau milieu de la nuit?
  • sa chute, mignonne et absolument savoureuse. Un seul risque, toutefois, c’est que le mini détective en herbe à qui vous contez l’histoire, lui, déduise plus efficacement que notre ami Victor ce qui s’est réellement passé durant la nuit. Réponse à prévoir pour ceux et celles qui ne sont pas prêts à divulgâcher que la fée des dents…comment dire…n’existe pas! 😉
  • les illustrations magnifiques de Fil et Julie, qui apportent cette dimension féerique nécessaire à l’histoire, qui avance en équilibre entre l’imaginaire de l’enfant, le rêve, et la réalité telle que conçue par l’adulte.

Un excellent apport pour stimuler les compétences langagières suivantes :

  • la conscience de l’écrit
    • à chaque page, une exclamation, une interrogation ou encore une information importante est mise en relief par l’usage d’une police de caractères colorée, agrandie et mise en caractère gras. Voilà une bonne occasion pour l’adulte lecteur de montrer à l’enfant qu’il est en train de lire ces mots en y passant son doigt simultanément. On peut également en profiter pour mettre davantage de saillance sur ces mots (parce que c’est le but premier de cette stratégie visuelle!) et même – avec les plus vieux – pour expliquer ce qu’est le point d’exclamation et la fonction de ce dernier.
  • le langage littéraire
    • quelques jolis mots plus soutenus peuvent être introduits aux enfants via ce récit: incisive, chevaleresque, étincelante, déluge, immédiatement, examiner, remuer.
  • le pronom personnel «je»
    • Ce récit étant narré à la première personne du singulier, le «je» revient donc souvent au cours de l’histoire. Si l’on souhaite stimuler ce pronom, on peut insister verbalement sur celui-ci lorsqu’il est lu et venir le soutenir davantage en y ajoutant un geste de la main porté vers soi.
  • le pronom personnel «elle»
    • le personnage de Victor n’étant pratiquement entouré que de personnages féminins (sa maman, la fée des dents, Mélodie, la dent elle-même!), plusieurs occasions sont offertes pour mettre l’accent sur ce pronom et expliquer à l’enfant pourquoi on dit «elle» et non «il» lorsqu’il est question des personnages féminins.
  • le discours narratif
    • Nous avons ici un conte parfait pour travailler la grammaire classique du récit: quand, qui, où, problème (le personnage voulait…/mais), solution, dénouement.
  • le passé composé
    • Lorsqu’on procède au rappel de récit avec l’enfant, on peut induire la production du passé composé en employant nous-même ce temps de verbe dans nos questions: ex. «Qu’est-ce que Victor a tenté de faire?»; «Quelle solution a-t-il trouvée?»

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Julie Marcotte

Rédactrice

Julie Marcotte

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