Sors du lit, Annie!

Auteur / Autrice

Robert Munsch

Illustrateur / Illustratrice

Alan et Lea Daniel

Éditions

Scholastic

ISBN

9780590124744

  • Développer le discours
  • Éléments grammaticaux
  • Inférer
  • S’éveiller à l’écrit
  • Types de phrases
  • Accord des verbes
  • Conscience de l’écrit
  • Inférences complexes
  • Langage littéraire
  • Phrases complexes
  • Phrases coordonnées
  • Pronoms personnels
  • Raconter
  • Elle
  • Émotions / intentions
  • Expérience personnelle
  • Prédictions
  • Résolution de problème
  • Structures narratives
  • Temporalité
  • Grammaire classique du récit

L’oeuvre de Robert Munsch est incontestable. Avec plus de 60 livres pour enfants à son actif, il est l’un des auteurs de littérature jeunesse les plus prolifiques et des plus appréciés pour sa plume humoristique. Avec Sors du lit, Annie!, il nous en fait encore voir de toutes les couleurs avec ce personnage qui ne peut se réveiller le matin venu.

On le déguste pour:

  • les différents tons de voix utilisés par les interlocuteurs, qui permettent une lecture dynamique. L’auteur spécifie à plusieurs moments comment les personnages s’adressent à Annie avec «[leur] voix la plus sévère» ou encore «très gentiment». Le lecteur peut donc s’amuser à moduler sa voix au fil des pages.
  • l’humour, qui est omniprésent dans l’histoire, tant dans l’élément déclencheur que dans les péripéties. L’hyperbole utilisée dans le récit en fera rire plusieurs: on amène Annie à l’école dans son lit!!! Les illustrations sont également très rigolotes.
  • la chute du récit, qui est à chaque lecture toujours aussi amusante et surprenante.
  • la taille de police de caractère, qui est augmentée pour certains mots afin de suggérer au lecteur d’insister sur ceux-ci. La taille variable des lettres permet également d’attirer l’attention des tout-petits lors de la lecture.

 

Un excellent apport pour stimuler les compétences langagières suivantes:

  • L’expression des pronoms personnels, notamment le pronom féminin «elle», qui est très récurrent puisque le personnage principal est une fille. On se pratique donc à décrire les actions d’Annie, en prenant soin d’utiliser le pronom féminin.
  • L’expression des conjonctions de coordination, dont celles impliquant le coordonnant mais pour exprimer l’opposition. Ce récit permet aussi l’exposition à des phrases plus complexes.
  • La compréhension de la grammaire du récit et son utilisation. On peut donc structurer le rappel de l’histoire fait par l’enfant suite à l’histoire qui lui est racontée: la situation initiale, qui est étoffée, la présentation du problème, les multiples solutions mises en place, qui sont suivies des péripéties puis du dénouement, surprenant et amusant.
  • La compréhension inférentielle. On peut inviter l’enfant à prédire ce qui arrivera à Annie. Se fera-t-elle réveiller par ses camarades de classe? On peut également, à partir des indices offerts à l’image ou à l’écrit, aider le tout-petit à inférer l’émotion ressentie par les parents lorsqu’ils n’arrivent pas à réveiller Annie. On peut faire le pont avec l’expérience personnelle de l’enfant concernant une situation où il/elle a eu de la difficulté à se réveiller et les solutions proposées.
  • Le vocabulaire littéraire, comme les adverbes employés dans le texte, qui appartiennent à un registre plus soutenu. Ces mots riches sont intéressants à souligner aux enfants: gentiment, merveilleusement, finalement, tellement, etc.
  • Les notions de temps, qui sont utilisées pour montrer l’évolution du récit nous permettent de situer les moments de la journée: au beau milieu de la nuit, le lendemain matin, pendant la récréation…

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Pour se le procurer

Mathilde Favreau

Rédactrice

Mathilde Favreau

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