Peut-on faire confiance au loup?
C’est la nuit. Toc, toc, toc! Le cerf, affolé, cogne à la porte du lapin. Il est poursuivi par le loup. Le lapin lui ouvre sa demeure pour l’abriter. Quelques minutes plus tard : toc, toc, toc! Le loup, à son tour, cogne à la porte du lapin. Il est poursuivi par un monstre et demande refuge lui aussi. Le lapin, incrédule, refuse de lui ouvrir. Mais le loup décide d’entrer coûte que coûte : il passe par la cheminée!
Le cerf et le lapin s’enfuient de la maison, persuadés qu’ils seront finalement plus en sécurité dans la forêt que dans la maison avec ce carnassier. Mais voilà qu’ils tombent nez à nez avec…un monstre! Le loup avait dit vrai. Terrifiés, ils retournent à la maison du lapin et se butent à une porte verrouillée. Le loup, offensé, refuse de leur ouvrir. Ils passeront donc, à leur tour, par la cheminée.
Puis : toc, toc, toc! TOC, TOC, TOC! Nos trois animaux s’embusquent à la cave. À la porte, on découvre deux enfants qui croyaient avoir entendu du bruit. Bah! Ils repasseront demain. À leurs mains, de gros cerfs-volants, dont l’un porte les traits du prétendu monstre. À la cave, le loup fait «chuuuut» de son doigt à l’attention des deux malheureux gibiers…
En s’attardant à la quatrième de couverture, on peut déduire, sourire en coin, le dénouement presque inévitable de cette histoire.