On le déguste pour :
- sa double mission, fort efficace :
- stimuler le développement du langage oral des tout-petits, tout en éveillant leur intérêt pour les livres. À chaque double page, on se sert à gauche des mots et, à droite, des illustrations pour inciter l’enfant à tenter de reproduire différents bruits et onomatopées, qu’il peut du même coup rattacher au concept illustré (animaux, objets, actions, etc.). Évidemment, les parents sont ici fortement encouragés à produire d’abord eux-mêmes le bruit en y mettant plaisir et exubérance dans le ton comme dans le non-verbal.
- sa formule simple, répétitive et ponctuée de pointes d’humour, qui nous informe par exemple que «l’abeille elle fait bzz bzz», que «la police elle fait pinponpinpon», que «le bébé il fait ouin ouin», mais aussi que «la prise électrique elle fait NON!», que «les épinards ils font beurk» et que «l’escargot il ne fait rien, mais il bouge élégamment ses antennes».
- la classification qui a été privilégiée pour cet inventaire de bruits, basée justement sur la proximité sonore qu’ils entretiennent entre eux plutôt que sur des critères encyclopédiques ou sémantiques. Ainsi, certains regroupements sont réalisés à partir de la rime (ex. les bruits qui finissent par «on») alors que d’autres le sont à partir des consonnes et voyelles qu’ils partagent (ex. côt-côt, toc-toc, tic-tac, tacatacatac). Bien que l’orthophoniste en moi ait envie de dire que ces rapprochements ne sont pas toujours parfaitement exécutés, ils demeurent néanmoins un excellent moyen d’éveiller chez nos minis leur conscience phonémique et phonologique.
- Son petit format carré, mais épais, avec ses nombreuses pages tout-carton (bien résistantes aux petites mains plus impétueuses!)