On le déguste pour:
- L’univers féérique qui s’installe dès la première page et dans lequel, petits ou grands, nous sommes immédiatement plongés: Quiconque a déjà eu la chance d’assister au Casse-Noisette des Grands Ballets Canadiens, à la Place-des-Arts, pourra d’ailleurs constater à quel point l’auteure et l’illustratrice, de par les détails sonores et visuels qu’elles mettent en valeur, arrivent à reproduire fidèlement l’expérience magique d’une telle soirée: la première neige qui tombe, le frottement sonore des épaisseurs de tulles sur les robes de soirée, l’ambiance feutrée de la salle de spectacle, les instruments qui s’accordent, la baguette du chef d’orchestre, qui demande le silence par quelques petits coups portés sur le lutrin, les verres qui tintent à l’entracte, les applaudissements de la foule. On arrive presque à entendre les airs célèbres de Tchaïkovski.
- Les illustrations absolument magnifiques de Gabrielle Grimard, empreintes à la fois de nostalgie et de chaleur: le rouge profond des lourds rideaux de velours, le doré satiné de la robe de la mère Gigogne, les lainages confortables, de même que les traits fins des personnages. Tout y est doux et réconfortant.