
On le déguste pour :
- Ses grandes illustrations aux mille et un détails qui s’examinent comme on déguste longuement son dessert favori. La vue en coupe des habitats de chaque personnage – qui n’est pas sans rappeler le format des imagiers de Richard Scarry – permet d’aller détailler ce qui souligne la personnalité, le mode de vie et autres traits distinctifs qu’on attribue à chacun : chez les mouches, une maison en forme d’excrément à l’intérieur de laquelle les meubles sont disposés sur les murs et au plafond; chez le vilain méchant loup, trois petits cochons vêtus d’un costume de voleur, libérant des brebis empilées dans le garde-manger, visiblement destinées au prochain repas du fauve; chez les moufettes, un laboratoire de parfums au grenier et un salon rempli de fleurs; chez les fourmis, tout le monde s’affaire!
- Les nombreux clins d’œil visuels, qui nous font sourire : la pie voleuse et le pigeon voyageur, qu’on reconnaît à certains détails; Boucle d’or, qui partage un bol de gruau avec l’ours; la taupe, qui reçoit (encore) un instrument servant à parachever ses nombreux souterrains; un colis très suspect, révélant queue rousse, museau et quatre pattes, déposé au poulailler; le portrait d’un clown, suspendu au mur…du poisson clown!
- Le texte, simple et succinct, qui sert essentiellement à compléter ce qui est offert visuellement et à assurer un fil conducteur.