On le déguste pour :
- L’humour qui, au fil des pages, se gonfle d’une situation qui devient de plus en plus absurde et rocambolesque. On assiste à un véritable dérapage qui se joue des prédictions du lecteur.
- La complémentarité texte/illustrations, qui se répondent et se complètent. L’auteur-illustrateur s’amuse ici avec le type et le format des caractères, la ponctuation, l’alternance texte/images au sein d’une même page, l’insertion de phylactères, proposant ainsi au lecteur un rythme et un ton dynamisés.
- L’originalité et la qualité des illustrations :
- des personnages aux lignes rudimentaires rappelant les dessins d’enfants, des superpositions savamment choisies de textures, de coups de pinceau et de traits de crayon, ainsi que la manipulation d’une foisonnante palette de couleurs permettant notamment d’établir l’émotion ou l’état du personnage central. Le tout réuni apporte un graphisme riche et abouti.
- L’originalité et la qualité des illustrations :
- La chute cocasse du récit, qui suit bien la ligne humoristique délirante du reste de l’histoire :
- Floyd réussit à récupérer son cerf-volant (par un moyen des plus ridicules) et oublie tout de go le bourbier qu’il a créé. Tout ce beau monde reste coincé dans l’arbre, alors qu’au moment du coucher, le garçon est tenaillé par la certitude d’avoir oublié quelque chose…