On le déguste pour :
- le ton comique et la progression de la situation dans l’absurdité. Le lecteur appréhende avec amusement le prochain bruit d’animal que Georges va produire. Chez le vétérinaire, les animaux retirés du ventre de Georges sont de plus en plus gros.
- la chute surprenante et humoristique. Georges peut enfin aboyer après que le vétérinaire a sorti une vache entière de son corps. Sa mère et lui rentrent à la maison. Cette dernière lui demande d’aboyer à nouveau et Georges répond : « Bonjour ». Il peut être inféré que le chiot a avalé un humain et que le processus doit recommencer.
- l’aspect sonore. La lecture est dynamisée par les onomatopées d’animaux (miaou, coin-coin, oink, meuh, wouf).
- les phrases répétitives qui, avec de légères variations, appuient la gradation:
- Ex. : Le vétérinaire plonge la main à l’intérieur de Georges… et en retire un chat. […] Le vétérinaire enfile son plus long gant de latex et plonge la main loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin à l’intérieur de Georges et en retire une vache.
- l’interaction efficace et complémentaire entre le texte et les images. Les illustrations sont en apparence simples : les personnages sont présentés en aplats sur des pages unies de couleur pastel rose, mauve, jaune et bleu. Feiffer réussit tout de même à mettre en scène le désespoir et l’étonnement de plus en plus grand de la mère du chiot. Ces émotions ne sont d’ailleurs pas nommées directement dans le texte.