Coup de coeur

Aboie, Georges!

Auteur / Autrice

Jules Feiffer

Illustrateur / Illustratrice

Jules Feiffer

Éditions

l’école des loisirs

ISBN

978-2211-057-189

  • Causalité
  • Construire des phrases
  • Développer le discours
  • Inférer
  • Jouer et explorer
  • Nommer et catégoriser
  • Éléments grammaticaux
  • Inférences simples
  • Pour s’éveiller au langage
  • Raconter
  • Types de phrases
  • Vocabulaire des substantifs
  • Vocabulaire des verbes
  • Absurdités
  • Accord des verbes
  • Articles
  • Imitation verbale
  • Les animaux
  • Les verbes d'action
  • Phrases simples
  • Prédictions simples
  • Pronoms compléments
  • Structures narratives
  • de la ferme
  • Définis
  • domestiques
  • Grammaire classique du récit
  • Linéaire
  • Temps de verbe
  • Verbes irréguliers
  • Présent

Lorsque la maman de Georges lui demande d’aboyer, ce dernier produit les cris d’autres animaux. Désespérée, elle l’emmène chez le vétérinaire. Ce dernier plonge sa main à l’intérieur de Georges et en retire un après l’autre un chat, un canard, un cochon et, finalement, une vache. Georges réussit enfin à aboyer. De retour vers la maison, sa mère, on ne peut plus fière, lui dit d’aboyer de nouveau. Il lui répond alors : « Bonjour ».

On le déguste pour :

  • le ton comique et la progression de la situation dans l’absurdité. Le lecteur appréhende avec amusement le prochain bruit d’animal que Georges va produire. Chez le vétérinaire, les animaux retirés du ventre de Georges sont de plus en plus gros.
  • la chute surprenante et humoristique. Georges peut enfin aboyer après que le vétérinaire a sorti une vache entière de son corps. Sa mère et lui rentrent à la maison. Cette dernière lui demande d’aboyer à nouveau et Georges répond : « Bonjour ». Il peut être inféré que le chiot a avalé un humain et que le processus doit recommencer.
  • l’aspect sonore. La lecture est dynamisée par les onomatopées d’animaux (miaou, coin-coin, oink, meuh, wouf).
  • les phrases répétitives qui, avec de légères variations, appuient la gradation:
    • Ex. : Le vétérinaire plonge la main à l’intérieur de Georges… et en retire un chat. […] Le vétérinaire enfile son plus long gant de latex et plonge la main loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin, loin à l’intérieur de Georges et en retire une vache.
  • l’interaction efficace et complémentaire entre le texte et les images. Les illustrations sont en apparence simples : les personnages sont présentés en aplats sur des pages unies de couleur pastel rose, mauve, jaune et bleu. Feiffer réussit tout de même à mettre en scène le désespoir et l’étonnement de plus en plus grand de la mère du chiot. Ces émotions ne sont d’ailleurs pas nommées directement dans le texte.

Un excellent apport pour stimuler les compétences langagières suivantes :

  • Les inférences, particulièrement les prédictions [Qu’est-ce qu’il va arriver ?]. La structure répétitive aide l’enfant à deviner ce qu’il va se passer. En effet, le vétérinaire enlève toujours l’animal dont Geroges vient de produire le bruit. L’adulte peut demander à l’enfant : « Qu’est-ce que tu penses que le vétérinaire va retirer ? » avant de présenter la prochaine page. La fin de l’histoire permet d’inférer une explication: “‘Pourquoi Georges dit “Bonjour”?
  • L’exposition aux pronoms clitiques, dans ce cas-ci : « en ». Pour chaque animal retiré, la formule répétitive est : « Le vétérinaire plonge la main à l’intérieur de Georges… et en retire [nom de l’animal]. » L’adulte peut accompagner l’enfant pour inférer que « en » réfère à la gueule de Georges.
  • Le vocabulaire des animaux domestiques et de la ferme : le chien, le chat, le canard, le cochon et la vache.
  • Le vocabulaire des verbes: aboyer, plonger et retirer. En raison de la structure répétitive, l’enfant les entend fréquemment. Leur compréhension est supportée par les illustrations.
  • Le temps de verbe au présent. Tous les verbes dans l’histoire sont conjugués au présent, ce qui facilite entre autres la compréhension de l’histoire. En effet, il s’agit d’un des premiers temps de verbes compris par les enfants.
  • La conjugaison du verbe irrégulier « faire » au présent [fait et font]. Chaque fois que Georges n’aboie pas, sa mère lui explique que les chiens font wouf wouf et que les autres animaux font [bruit de l’animal]. Si l’enfant en est à ses débuts dans la production de phrases simples, on peut aussi tricher légèrement le texte en ramenant le tout au singulier: ex. [Le] chien fait wouf wouf et le chat fait miaou. 
  • Raconter un événement de manière chronologique. La construction est linéaire. Il est possible d’identifier clairement toutes les composantes du schéma narratif.

 

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Pour se le procurer

Stéphanie G. Vachon

Rédactrice

Stéphanie G. Vachon

M. P. O. Orthophoniste – Rédactrice

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