Coup de coeur

Une patate à vélo

Auteur / Autrice

Elise Gravel

Illustrateur / Illustratrice

N/A

Éditions

La courte échelle

ISBN

9782897740160

  • Inférer
  • Prononcer des sons
  • Questionner et répondre
  • Structures narratives
  • Types de phrases
  • Bilabiales /p, b, m/
  • Inférences simples
  • Occlusives
  • Phrases complexes
  • Phrases interrogatives
  • Phrases négatives
  • Questions fermées
  • Répétitive
  • Absurdités
  • k/g
  • Proposition relative

L’invraisemblable qui amuse

Une carotte qui prend son bain, un caca qui porte des lunettes, une fourchette qui conduit une voiture, un cornichon qui joue au hockey, une patate qui fait du vélo…est-ce que ça se peut?!? «Mais non! Ça se peut PAS!», se plairont à répondre chaque fois les enfants, un ton faussement indigné dans la voix. Rendez-vous avec l’invraisemblable qui fait rire les tout-petits.

On le déguste pour :

  • Ses illustrations en aplat, simples et loufoques, qui viennent personnifier des objets du quotidien de l’enfant en leur faisant poser des gestes improbables dans la réalité.
  • Le texte, très concis, ainsi que sa mise en page :
    • à gauche, toujours une simple proposition relative venant soutenir l’illustration qui se trouve dessous (et qui sous-entend la question initialement posée : «est-ce que ça se peut?») ; à droite, toujours la même réponse : «Mais non! Ça se peut PAS!». À noter que l’auteure s’amuse avec la grosseur et la couleur des caractères du mot «PAS» pour s’assurer que nous exagérions notre intonation sur celui-ci. Enfin, parfois, un phylactère pour ajouter à la personnification de ces drôles de personnages, qui se permettent un petit commentaire sur la situation qui les concerne.
  • Sa chute :
    • à la dernière page, on se demande si ça se peut, un bébé qui se fait chatouiller. «Ah oui! Ça, ça se peut!», de répondre le parent, qui peut alors en profiter pour couvrir son enfant de chatouilles et ainsi terminer la lecture dans les fous rires.

Un excellent apport pour stimuler les compétences langagières suivantes :

  • La compréhension des questions fermées (qui se répondent par oui ou non) :
    • Ici, la réponse appelée est toujours «non», à l’exception de la dernière page, ce qui permet à l’enfant de comprendre rapidement le leitmotiv et prendre plaisir à anticiper et à donner lui-même la réponse.
  • Les habiletés inférentielles :
    • reconnaître les absurdités. Le support visuel qu’offrent les illustrations vient soutenir la compréhension du caractère improbable des situations.
  • La production de phrases de forme négative :
    • une fois que l’enfant a répondu que «non, ça se peut pas» à une situation donnée, l’adulte peut lui demander d’expliquer ce qui ne se peut pas exactement. Ex. «les brosses à dents ne volent pas»; «les tomates ne chantent pas»; «les mouches ne parlent pas au téléphone».
  • La production de propositions relatives introduites par le pronom relatif «qui» :
    • pour ce faire, l’adulte demande à l’enfant de décrire lui-même ce qui se passe dans l’illustration. Ex. «Ici, il y a un gâteau qui fait de la planche à roulettes». «Je vois un ballon qui fait pipi dans la toilette». On peut même aller plus loin et inviter l’enfant à produire des phrases relatives complexes. Ex. «Le gâteau qui fait de la planche à roulettes a du glaçage rose sur la tête»; «La mouche qui parle au téléphone a le corps bleu».
  • La production de phrases interrogatives:
    • La structure répétitive du livre permet de modeler la question «est-ce que ça se peut…?» sur quelques pages puis d’inciter ensuite l’enfant à lui-même la poser.
  • La prononciation:
    • de la consonne vélaire /k/: lors de la production du pronom relatif «qui»
    • production bilabiale pour les consonnes /m/ et /p/: les mots «mais» et «pas» reviennent à chaque page

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Julie Marcotte

Rédactrice

Julie Marcotte

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