
On le déguste pour :
- Ses illustrations en aplat, simples et loufoques, qui viennent personnifier des objets du quotidien de l’enfant en leur faisant poser des gestes improbables dans la réalité.
- Le texte, très concis, ainsi que sa mise en page :
- à gauche, toujours une simple proposition relative venant soutenir l’illustration qui se trouve dessous (et qui sous-entend la question initialement posée : «est-ce que ça se peut?») ; à droite, toujours la même réponse : «Mais non! Ça se peut PAS!». À noter que l’auteure s’amuse avec la grosseur et la couleur des caractères du mot «PAS» pour s’assurer que nous exagérions notre intonation sur celui-ci. Enfin, parfois, un phylactère pour ajouter à la personnification de ces drôles de personnages, qui se permettent un petit commentaire sur la situation qui les concerne.
- Sa chute :
- à la dernière page, on se demande si ça se peut, un bébé qui se fait chatouiller. «Ah oui! Ça, ça se peut!», de répondre le parent, qui peut alors en profiter pour couvrir son enfant de chatouilles et ainsi terminer la lecture dans les fous rires.